Palmyre
De l’entrée de la cabane, j’ai eu l’impression d’avancer dans un couloir au bout duquel j’allais tomber dans la ville. Arrivée contre la vitre, j’ai découvert toutes ces rues et ces bâtiments sur lesquels j’ai trop usé mes pas et mes yeux. À la hauteur d’oiseau les façades ont l’air de maquettes et les passants de lilliputiens qui en remontant les rues finissent par se faire avaler par la nappe de bâtiments gris.
Le clocher de la gare de Lyon, la Tour Eiffel, le Sacré Coeur, tout y est.
Mais est-ce beau que cela ? Où est le vert ? Où sont les gens ?
Finalement, j’ai tourné le dos au "beau" Paris, j’ai fermé les yeux face au soleil qui montait, en me disant que peut être enfin l’hiver gris prenait fin.