Nicole
« On a (j’ai ?) beaucoup d’attentes en arrivant à l’abri-bois. Une espérance même : Veiller sur le soleil. Je trépigne un peu d’impatience et je portais aussi quelques coins d’espoirs déçus. L’expérience est plus simple et aussi aisée que je l’escotais. Plus simple car finalement elle ressemble, si on y prête attention, à quelques instants précieux du quotidien, mais pas toujours aisée car milles choses nous captent et nous entraînent en faisant finalement pas grand chose.
C’est peut être tout le paradoxe ; être juste là à observer et constater qu’il se passe des tas de choses à l’extérieur et plus encore en nous.
J’ai été ballotée un peu partout alors que j’étais debout et statique la plupart du temps.
Par le vert des arbres, par le bruit des voitures, par le ciel silencieux des oiseaux, par toutes ces habitations - LEGO, par ces pensées aussi bien sur l’instant que sur bien et après.
Et c’est étonnant comme il est bon parfois d’avoir peur des repères du temps. On prend conscience que celui-ci est véritablement dans notre corps, incarné. »
Nicole