Marie-Claude
samedi 17 février 2024 à 17 h 13
J’ai mis un temps certain à apprivoiser la position de l’abri, très en hauteur et en surplomb par rapport à la rue.
Puis j’ai été saisie par des sentiments contradictoires : exposée et invisible, solitaire et enserrée dans un réseau d’immeubles aux toits gris, à l’écoute et ignorée par la ville industrieuse et indifférente.
Fétu de paille dans l’immensité du ciel avec les oiseaux plus haut encore.