Carole
Commencer par admirer le paysage et finir avec le regard tourné en dedans.
Espérer voir la ville s’éveiller et la découvrir finalement immuable.
La vie qui se déroule dans les interstices,
L’envie de soulever les toits d’ardoise comme des couvercles de boites.
Trois éclairs verts qui traversent le ciel.
Sentir la pièce se réchauffer au gré du soleil qui se répand,
Ignorer le temps qui passe, face à l’horloge.
La cadre lumineux nous empêche de nous dissoudre dans la contemplation.
C’est le reflet qui nous ancre dans le réel.
J’ai les pieds engourdis et la tête qui frise.
Je réduis cette petite bulle suspendue au toit jusqu’à pouvoir l’emmener partout avec moi.
Merci à ceux d’avant, merci à ceux d’après.
Merci à ceux qui rendent ça possible.
Paris-Marseille et bientôt, le printemps.