
Volatiana
"In the boite"
Lorsque je rentre dans la boîte, une soudaine sérénité s’instaure autour de moi. Je m’émerveille doucement de cette atmosphère, si rare en ville. Quand tout à coup, une voix vient troubler ce calme fragile : " J’vais lui envoyer un snap" lance un adolescent. Alors, je commence à me perdre dans l’admiration de ce qui m’entoure. A gauche, de jeunes garçons jouent au basket. J’observe attentivement les passes, les tirs, les paniers, les ratés... Et cela me rappelle ma tendre jeunesse. Puis les buildings, imposants, immobiles qui détonnent du reste de mon paysage vert. Parlons-en tiens, de cette végétation au premier plan. Elle me fascine. Mon imagination se perd dans ce vert. A travers les mouvements des feuilles, je peux deviner le vert, ce même vert qui ne me caresse pas la peau à l’instant présent. Ce vert me rappelle aussi que l’été pourtant si proche est déjà bien loin, hélas. Nous en avons tous bien profité de cet été, pour "changer" et faire le plein de vitamines D. Le soleil, lui, semble m’observer, il m’épie. D’abord timidement, puis à plein phares. Alors, je me décale vers la droite, et observe à nouveau mes jeunes basketteurs. Ils semblent infatigables. N’y a-t-il pas école demain ? Non, on est vendredi alors profitons-en. Jouons jusqu’à perdre haleine. Profitons de cette jeunesse qui passe aussi promptement que ce coucher de soleil. En un rien de temps, le soleil s’est éclipsé, caché sous les nuages épais.
Merci, merci la vie. Merci pour cet été, et pour toutes les saisons à venir. Joyeuses, douloureuses, que peut-on faire, si ce n’est de la vivre pleinement...