Valérie
« Il y a eu le vent qui agitait les branches des arbres comme le courant agité des algues au fond des mers. Il y a eu la brume et l’horizon et le ciel qui se mélangeait. Il y a eu le bruit de l’autoroute ou du périphérique. Il y a eu des oiseaux sur la pelouse et dans le ciel. Puis, plus de vent ; puis une lueur qui a zébré l’horizon. Puis la pluie et les éclairs qui ont couvert tous les autres sons.
Imperturbables, les immeubles les plus hauts qui clignotent le long du périphérique. Les tours de Chinatown qui disparaissent dans le trouble de l’atmosphère et réapparaissent après la pluie. Imperturbable, le jet de l’arrosage automatique qui se met en route au pied de l’abri pour la pelouse du parc, même sous la pluie… »
Valérie