Stéphanie
« Je retiens le ciel
Je retiens le temps qui s’étire
Je retiens l’odeur du bois aussi qui construit une cabane enchantée
Je retiens le silence et parfois un son étouffé qui vient de loin
Je retiens la lumière
Je retiens les dômes des immeubles qui créent des ombres sur les immeubles
Je retiens le vert du parc, horizontal, et les arbres caressés par le vent, chaque seconde comme une précieuse caresse, chaque seconde comme la dernière, tout en joie d’arbre
Je retiens les oiseaux et trace d’un tel invisible la géométrie de leurs traversées
Je retiens la ville endormie, le type qui joue avec son chien, les courageux qui courent en rond autour du stade, les lumières qui accompagne
Je retiens le temps qui coule.
Je retiens la tour qui veille, en clin d’œil
Je retiens le reflet de ce matin dans la vitre et sur le ciel, sur la ville, sur les arbres, sur les oiseaux, et loin un oiseau turquoise, ou peut-être le rêver.
Et le ciel. »
Stéphanie