Stanislas
« Non pas lever de soleil mais éveil de la ville. Uniformité horizontale et gradient vertical. Du blanc-gris du ciel, au blanc émaillé de taches de la ville, couleur rougeâtre des toits, marron des arbres, vert de la pelouse. Ceci pour le gradient. Étalement, encadrement tentaculaire de la ville. Continuité et discontinuité. Continuité des immeubles, du bruit de fond du périph’, de la longue et pelouse verte du parc, des tours de stade, de la farandole des promeneurs de chiens. Continuité de la vie. Et moi, en suspens, discontinu, à l’arrêt, hors de la ville. Hors de cette ville que je n’habite plus encore, qui ne m’attend pas. Je ne suis pas dans une boîte ; la ville est dans un cache, de lumière. Je m’y plonge et m’empare de celle-ci ; la rejoins. Non plus un balcon en forêt, mais surplombant la faune d’une ville. Je veille du haut et du bas. Du haut de la colline et du bas du lingot supérieur. La ville et la tour. De même, les tours duo s’opposant aux tours du bas, cheminées d’Ivry tramées par leur panache. Plus de temps ; seulement de la durée. Subjective, compressible et dilatable. Tentative de retrouver l’horloge dans les tours de piste. Impatience, parfois. (...)
Je donne à la ville ; elle me rend. Discontinuité aussi des taches de verdures au milieu d’une mer de béton. La ville rêvée disparaît dans la brume avec la Dame de Fer fantasmatique. Reste la ville, la vie, la vraie. Impressions de v(e)ille. »
Stanislas