Sophie
« Cette veille a été envahie par la brume blanche. Une impression de ville verticale écrasée par cette blancheur qui masque la perspective. On ne sait plus où la ville s’arrête et on aperçoit quelques signaux d’horizontalité avec les lumières des grues et celles des immeubles qui s’éclairent au fur et à mesure de l’heure de veille qui s’écoule lentement.
Progressivement malgré l’heure tardive, la ville s’éveille. Le bruit des voitures s’intensifie, les lumières finissent par envahir le paysage. Nous sommes finalement sur un lieu de transit, le périphérique, l’échangeur, les rues périphériques. Le parc finit par s’effacer devant notre manque de modestie et notre capacité à occuper tout l’espace, visuel, sonore, horizontal et vertical. Le manque de de végétalisation finit par devenir l’élément obsédant. On souhaiterait plus de verdure à accrocher à notre regard.
Quelques passants, des enfants, des sportifs donnent vie au parc.
Une belle expérience, importante pour ressentir et réfléchir.
Merci. »
Sophie