
Sann
mercredi 17 septembre 2025 à 18 h 58
J’ai veillé ce jour sur Saint-Ouen. Au début, on se demande quoi faire, penser ou ne pas penser, faire le point sur ce que l’on ressent ou non. Et puis au bout d’un moment le brouhaha dans ma tête se calme. La magie opère et je lâche prise sans autre distraction que l’horizon pendant une heure. Et ça fait beaucoup de bien. J’ai pu observer des gens qui cultivaient leurs jardins, les volutes de cheminée semblables à des personnages qui dansent, des jeunes qui jouent au basket. Pendant une heure, une parenthèse, le calme, la ville et moi.