Sandrine
Le temps qui s’étire, lentement. Il s’installe et les sensations affleurent : crissements des trains qui arrivent, cris des mouettes qui viennent me saluer, gris qui attirent mon regard vers le bas : des badauds le nez en l’air, et moi les yeux qui vont à la rencontre de leur regard que je ne peux distinguer mais qui est là.
Sensation du toucher du bois à travers les chaussettes, chaussures retirées pour mieux sentir les appuis dans le sol.
La vue sur Paris si reconnaissable avec ses monuments caractéristiques, mais aussi les nuages qui voyagent lentement, se transforment : un corps de femme se dessine au noyau où le soleil se couche - déjà, si vite, trop vite, comme si tout s’était inexorablement accéléré.
Veiller sur la ville, s’assurer que le soleil continue à caresser le paysage urbain, à veiller sur nous les hommes.
Thank you