Sandrine
Quelle chance de pouvoir admirer Paris ma ville chérie sous un autre jour et découvrir de nouvelles perspectives, de nouveaux paysages, de nouveaux assemblages de lego plus ou moins hauts, plus ou moins colorés.
Je redécouvre des chemins et mes yeux s’habituent à la grisaille de nombreux bâtiments. Tout à coup j’entrevois Bercy, et puis je retrouve Beaubourg. D’abord j’entends les sirènes d’une ambulance et puis les cris d’une mouette que je vois voler tout près de cet espace vertigineux qu’est l’objet...
Je ressens la joie de contempler la ville de pouvoir imaginer un câble tendu du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest.
Du coup ça me donne l’impression d’une ville pas si grande que ça...
Porte d’Ivry, l’incinérateur, le rocher du Bois de Vincennes, la promenade plantée vers la gare de Lyon. Et puis la brume tombe, enveloppe, recouvre Paris. Les lumières s’allument, les bruits sont plus étouffés. la Tour Eiffel s’éclaire, les tours de la Défense s’estompent dans le brouillard, la grosse horloge de la gare de Lyon est toute blanche et luisante. Les feux des voitures signalent les embouteillages du soir qui est arrivé.