
Sabine
Choc de l’enlaidissement architectural de la ville.
Un besoin vital de toucher de la matière vivante, mes mains glissent sur le bois de l’abri, mes narines se dilatent pour sentir l’odeur qui se dégage du bois. Ça me rassure un peu, j’ai du mal à calmer cette sensation d’étouffement que je ressens à la vue de tout ce béton.
La coulée verte, c’est bien une coulée, un crachat d’arbres, qui survivent bloqués entre des tours de béton.
J’ai besoin de toucher du vivant, de la chair, de la terre, des matières qui bougent, s’adaptent.
Quand est-ce que Joanne va venir ? Sensation étrange à laquelle je ne m’attendais pas, de regarder mais de ne pas être vue, ni regardée en retour.
Merci les oiseaux de voler au-dessous de nous, il reste si peu d’espaces pour vous. Je suis vos trajectoires.
La joie d’être saluée par les personnes qui rentrent chez eux au 159 rue de Charenton.