Pascal
« J’ai maîtrisé mes pensées, alors que je croyais que j’allais divaguer. J’ai scruté, observé, les passants, les coureurs du samedi, les chiens qui courent dans le parc, les oiseaux.
Tiens, un oiseau vert. J’ai cru à un mirage.
Non. Un puis deux et trois oiseaux verts. Ce sont vraisemblablement des perruches. Je préfère les appeler « oiseaux verts » …
Il se passe toujours quelque chose qui m’attire. J’ai observé.
Dans mon abri, j’ai pensé aux sans-abris. Ils me disent. Tu le poses sur un banc, on ne le voit pas et tu observes. Il se passe toujours quelque chose. J’ai pensé à tous les sans-abris que j’ai côtoyé dans mon travail.
Les passants, les chiens, leurs maîtres ne me voient pas. Mais je suis là, à l’abri au-dessus des autres.
Et puis cette envie folle de lancer un fil vers la Tour Eiffel. Un lien pour m’appuyer et être funambule. J’ai aimé ce moment. C’était agréable. La sensation de veille sur les autres. Mais je suis funambule et l’équilibre est aléatoire.
Joyeux anniversaire Anne Marie. »
Pascal