
Marius
Durant la veille, je me suis laissé transporter par un silence profond dans cet abri. Un moment où tout semble s’arrêter. Et pourtant au début et à la fin - tel un cycle - des oiseaux ont survolé l’abri. J’ai d’une certaine manière été accompagné par la présence des oiseaux tout au long et en particulier - dans un silence absolu - avec leur cri que dis-je, leur chant. Cette harmonie fut accompagnée par un voyage "céleste". Lors du coucher du soleil, les nuages ont pris une apparence de montagnes : comme si cela ressemblait à une porte du paradis. Mais durant toute cette veille, j’ai pu ressentir la présence des habitants, leurs inquiétudes et mon cœur m’a intimement incité à partager de l’amour et de la joie - même à travers cette vitre. La joie a su se traduire par des tournesols toujours plus beaux au fur et à mesure que le soleil se couchait. Ce moment fut une reconnexion aussi à la nature dans la ville. Prendre le temps d’observer, de respirer au rythme du mouvement des fleurs aux feuilles. Le temps est passé tout de même assez vite. Il y a tant à regarder, à partager. Et enfin, au coucher du soleil, la lumière de l’abri s’intensifie et apporte une chaleur dans cette solitude qui est agréable. C’est comme un cadeau rendu pour l’amour que j’ai pu partager. Bref. Ce moment est comme un cercle vertueux : prendre conscience de la vie et diffuser de l’amour.
Merci <3