Marine
J’ai le temps de ne pas chercher à voir
le temps de regarder n’importe quoi, de ne pas contempler, de divaguer sur un piéton, un orange.
gouttes de pluie sur la vitre brouillent l’accès au paysage.
l’apaisement des collines aperçues à l’horizon, l’arrière pays ! c’est là bas que je peux rêver.
se voit toujours après coup. les couleurs plus vives me montrent que la lumière a changé, que le ciel s’est ouvert
l’animation dans la rue comme venue d’un coup.
les toits qui s’éclaricisssnet, tâches plus claires qui déchirent le gris bleu sombre : ça sèche.
les gouttes moins nombreuses d’ailleurs devant mes yeux.
tous ces petits carrés dans la pierre. ville friable.
une seule cheminée fume pour tout Paris.