Marie Ange
« Seule au bord de la falaise de gypse nuisible, recouverte par l’herbe. Devant la ville c’est d’abord l’aveuglement et la rassurante odeur de bois frais de la tour de garde. Ce lundi 29 novembre, il fait froid mais le soleil tape, cogne. Son disque est encore haut dans le ciel. En bas la bille à contre-jour est un peu confuse, ponctuée par le fin stylet de la Tour Eiffel et les autres tours plus récentes, plus mastocs.
(...)
Quand le disque du soleil disparait et se fond dans le ciel embrasé, l’aveuglement disparait. Tout devient un instant clair et doux. La ville se dessine plus finement, des lumières apparaissent ça et là. Les nuages sont partis, je suis au bord de la ville-mer apaisée. Il est temps de partir éveillée. »
Marie Ange