Marie
« Je me réjouissais de ce coucher de soleil. Née en Beauce pouilleuse (ou Perche-Gouët) avec ces grands horizons, après les repas du soir ma mère nous obligeait à monter au dessus du Pré Catelan pour voir le coucher de soleil. Ce que je n’aime pas à Paris c’est d’en être privée. Alors je retourne fréquemment en Beauce pour vivre ce rituel !
Là, concentrée dans ce coucher du soleil, j’ai pensé à toi Christel qui suivait Sophie Calle partout dans ses boîtes à expérience et qui a offert avant de partir ce livre Nuages pour mon fils. J’ai vu des formes, des ombres, des animaux, vous les morts que j’aime toujours, dans les nuages.
Puis quand le soleil à disparu j’ai discerné la ville, et j’ai compris que du haut de ces tours, certains voyaient chaque jour ce que j’ai vu. Cette éternité.
Merci. »
Marie