Marie
« Bonheur de sortir de l’ordinaire pour traverser la ville endormie un jour férié. Le brouillard entoure encore les tours, les pavillons et les arbres du parc. Découverte de cet espace suspendu. Je suis seule sans ma montre, sans repère. Les vitres sont encore embuées et je suis face à moi-même. Je n’ai pas d’idées sur ce que je vais vivre mais n’éprouve pas d’appréhension. Mon corps s’adapte et mes pensées sont calmes. Je contemple sans attente le jour qui va se lever. Le brouillard est très dense et l’activité se devine plus que ce qu’elle ne se laisse voir.
Je suis présente à moi-même, calme et le temps défile sans que l’ennui se manifeste. Je ne savais pas que je saurai rester ainsi.
Merci. »
Marie