
Louizart
Je suis rentrée dans cette cabane et la première chose que je me suis dite c’est : "Ca sent le sapin"...
Certes, j’avais une heure "à tuer". Je suis restée au départ debout, sans bouger, à essayer de voir à travers cette vitre pleine de buée et j’ai eu du mal à me relâcher. Et petit à petit, j’ai commencé à me détendre, à écouter et surtout à entendre et à m’entendre aussi.
A me remémorer des souvenirs...A penser à demain. Aux projets que je n’avais pas eu le courage de lancer. A ma famille, mes parents qui se moqueraient de moi en me voyant enfermée "dans cette boite". "Y a vraiment que toi qui peut s’embarquer dans ces délires !", ils me diraient.
En toute honnêteté, au départ j’étais septique, voire moqueuse, mais curieuse...
Et j’en sors étonnée ! Et même épatée ! Je dirais maintenant que ce n’était pas une heure à tuer, mais une à vivre pour se retrouver...
Merci Myriam, Merci au Cycle des Veilleurs et Veilleuses !