Lise
On ouvre la porte et l’odeur du bois. On entre dans une cabane à l’odeur de montagne. Lumière immense. Je regarde d’abord le ciel car ici pas de montagne.
Et puis. Et puis le silence. Plus de paroles. Plus de sollicitations.
Ce n’est pas le calme plat mais le calme olympien.
Loin du bruit et de la fureur du monde c’est d’abord sur soi que l’on veille. Rien à dire. Rien à maîtriser.
Arpenter le lieu sans précipitation.
Le corps non plus n’a pas l’habitude de tant de soin. Alors il fourmille.
Les yeux se baladent sur les seuls passants, pigeons, coureurs et chiens promenant leurs maîtres somnolants. Parfois on empêche son regard de trop de figer pour ne pas devenir voyeur. Tout est simple, fluide dans la lumière douce et bleue du petit matin.