Laurent
Dans l’abri chaud comme une tasse de thé, à l’odeur de vanille, le silence d’abord puis les sons de la ville, lointains, atténués, un vol d’oiseau, et tout près, un vol d’insecte. La ville en miniature, ses monuments : transparence de la Tour Eiffel, silhouettes fantastique de La Défense, le volume des immeubles, le tracé des rues : de si haut, il y a tout ce que l’on voit et tout ce qui reste caché, la trajectoire d’un passant, la vie d’un appartement qui s’allume, le côté ouest et le cote est alternativement. L’abri allumé se prolonge dans le vide, dans l’espace tout devant : un reflet imprévus détache au-dessus du précise une jetée, un promontoire fantomatique. La ville aussi s’y reflète, et comme un mirage merveilleux telle tour apparait à un endroit insolite. Temps de la ville, temps cosmique : avec le cycle du soleil s’achève le temps du jour, rentrer chez soin passer à la boulangerie, tandis que l’attention s’éveille, s’évader, devant les couleurs du couchant.