Laure
« Au réveil ou à l’éveil, il y a cette chose innée chez l’humain de savoir le temps et l’espace qu’il occupe, de tenir autour de lui et de manière instantanée, le point du jour et les distances, pour s’approprier les éléments.
La veille, c’est à la fois son contraire et la chose qui complète cette expérience anodine que l’on éprouve par les effets de perspective, les reflets, le champs visuel concentré, on échappe à toutes idées géographiques, comme s’il fallait accepter de « hautes solitudes ». Le temps me semble être une finitude ou même une fuite. Il se fait à la fois lent, quand on se prend à observer avec pudeur l’activité humaine isolée, mais il existe une impression que des entoures d’actions se sont succédées, superposées.
Le mouvement était bien présent, à la fois dense et étiré.
Dans cette parcelle d’espace et ces quelques minutes, dans l’imprécis et certainement la confusion, on a pu osciller entre le relatif et l’absurde. »
Laure