Kristell
La cabane. La fameuse ! Tant attendue ! Enfin, j’y suis !
Etroite comme un cocon, odeur de pin, chaleur douce, je m’avance vers la vitre.
Reflet de la lumière. Impression de rentrer dans un cadre, d’être le cadre.
Bruit extérieur diffus, feutré. Il devient plus pénétrant au fur et à mesure. Les trains, surtout ! Un son de chemin de fer continu. Les voyageurs qui partent et qui viennent… Trains bleus, parasols rouges, volets oranges et arbres verts. Puis les toits gris. Ces beaux toits classés !
Impression de dominer, en bienveillance. Mais celle qui nous domine tous, c’est la tour Eiffel. Rassurante. C’est elle qui veille sur nous.
Un hélicoptère, des avions, des grues qui s’habillent de guirlandes au coucher du soleil. Ce soleil flamboyant qui reflète dans les vitres de la BNF. Le génie de la Bastille qui semble être juste à côté du Centre Pompidou. La montgolfière du parc Citroën au loin. Je traverse, pour changer de décor, attirée par le rocher des singes du zoo de Vincennes. Nos twin towers parisiennes à gauche… Je traverse de nouveau. Sensation de défiler. Je suis bien. Je vois ma famille qui me salue. Je me balance à droite, à gauche. Je danse avec ma fille cadette. Je suis bien. Très bien. Envie que ça dure. Mais l’heure est passée. Je suis contente. Je ne me suis pas assise !