Kévin
« Comment je me sens ? Fatigué… Il semble important de le préciser car cela joue sur mon ressenti, non qu’il ait été appauvri dans sa qualité, mais mes perceptions étaient inordinaires…
Ce que j’ai observé ? Un lever du jour, sous la pluie… Un paysage changeant derrière les nuages qui défilaient. Des objets qui apparaissaient, disparaissaient et réapparaissaient à nouveau. Je n’ai pas ressenti d’extase face au paysage urbain, contrairement à ce qu’il se passe devant un paysage plus sauvage.
Déçu ? Non, surpris. J’ai préféré m’imaginer en haut d’un phare face à Paris dénudé d’immeubles, tel qu’elle avait pu l’être à la fin du 19e siècle, dans les nuages de fumée des industries du nord-est parisien.
Face à un Paris plus rural, du moins la périphérie de la capitale, telle que la ville aurait pu l’être à la fin du 15e siècle.
Face à un Paris plus sauvage, telle que la ville aurait pu l’être à l’arrivée des premiers habitants sur les plaines d’Île-de-France. »
Kévin