Katya
« Je me suis réveillée comme dans un mirador au milieu de la guerre, je guettais, j’étais guettée. Je visais, j’étais une cible, peu disposée à m’enfermer dans une boite-cabane volontairement dans ces conditions. Et mon armée de poètes s’est levée et m’a accompagnée, liberté. Philip Glass et Einstein on the beach dans les lumières rythmées des grues des appartements, infinies variations de la lumière et puis Michel Leiris « Rien, mais pourtant pas le vide, plutôt que rien, un rien » car il ne se passe rien là-haut, juste un rien, et c’est tout, c’est-à-dire… tout. Un chien qui passe suivi par son maître. Et les merveilleux nuages, de l’étranger de Baudelaire. Un oiseau vole. One two three four five six seven eight et encore et encore, à force de sentir, l’œil voit, l’oreille entend, plus et plus, seul le corps rappelle le temps qui passe, l’heure est déjà passée. J’aimerai assister à une représentation de Einstein on the beach pendant cinq heures.
Veille vaillante. Merci ! »
Katya