Karine
« L’odeur du bois, en premier. Le vent assez fort, à plusieurs reprises, fait trembler l’habitacle et les arbres plus loin. Les gens qui ne font que passer, ceux qui s’arrêtent, s’installent même. La famille qui semble profiter de l’espace infini et de la saison agréable, avant de retourner dans un appartement trop petit, peut-être. Un but marqué et fêté.
Les cadres dans les cadres que je ne saurai pas bien dessiner, mais qui m’ont happée : la réflexion de l’immeuble, le cadre du néon et le cadre de l’immeuble de derrière. Des lignes et des arbres qui sont là et évoluent avec la lumière qui baisse. Et enfin un couple, jeune, qui lève les yeux et me regardent, souriants ; des anciens veilleurs ?
Merci ! »
Karine