Justine
« J’ai beaucoup aimé le chemin qui m’a conduit jusqu’à la maison du parc. Si tôt, la ville était endormie mais le chant des oiseaux m’accompagnait. C’est une bonne entrée en matière. Je ne m’attendais pas à ce que la cabane ait cet aspect. Toute en bois, étroite à l’intérieur, de la lumière la coupant en deux. La lumière m’a déstabilisée d’ailleurs mais je pense qu’elle en fait un espace scénique particulier. On voit son reflet dans la vitre et la lumière se projeter en miroir au loin. J’ai bien aimé le fait que la cabane soit étroite ; j’ai pu étendre mon corps d’un bout à l’autre de la paroi tout en regardant à travers la vitre (les vitres). À cette heure-ci, on aperçoit le début de la journée urbaine se chorégraphier. J’ai préféré enlever mes chaussures dès le début de l’expérience. Je me sentais bien entourée de bois, proche de la nature que je regardais au travers de la vitre.
J’ai bien aimé ce moment. J’ai pensé au moment présent sans m’y obliger, j’ai pensé à comment mon corps pouvait interagir avec l’espace dans lequel il était. »
Justine