Jonathan
Des rires tout d’abord, en voyant ou plutôt ne voyant pas l’extérieur, le givre ayant recouvert pour la première fois de l’année la totalité des vitres. Puis le silence d’un parc qui se réveille entrecoupé de vols d’oiseaux plus ou moins furtifs. Alors comme l’extérieur ne se dévoile pas encore, je me soucis des détails infiniment petits.
(...)
Vers la fin de ma veille, c’est l’ocre et l’orangé qui apparaissent par touches : les murs, les façades, les combinaisons fluo des coureurs... même si le gel prédominait toujours. En dernier ce fut le vert, presque fluo des herbes et plantations. En moins d’une heure le givre enveloppant avait révélé quelques pointes de couleurs, comme quoi le beau est observable en tout temps. Il suffit d’attendre.
J’imagine que comme chaque flocon tombé au sol est unique, l’expérience de chaque veilleur l’est aussi.