Joachim
« Au début du tour de veille, le ciel était fendu. Des rais de lumière passaient à travers les nuages. Cela donnait de bonnes indications pour savoir où regarder. Puis le ciel est redevenu plus homogène, tout en gardant sa belle lumière d’hiver (lumière révélée par les fumées des usines, en contre-jour). Après, l’attention s’est plus portée sur l’activité à ras du sol : les entrainements dans le stade, les chiens gambadant dans le parc. L’abri s’était à la fois un cocon et une cocotte-minute. C’est un endroit relaxant, un lieu de méditation, mais qui favorise aussi, paradoxalement, « la tempête sous un crâne ». Mais bon, tout dépend de l’état où l’on a laissé ses soucis.
À refaire le matin pour voir comment se comporte la lumière à l’est. »
Joachim