
Jerome
Ne plus cesser de veiller serait le message, au sortir de la cabane, quand les mots de savent plus très bien à quoi ils peuvent servir, là.
Un jour de plus, je passe le témoin. Dialogue muet avec le jardin "ouvrier". Engourdi dans l’hiver. Givre. Deux hautes cheminées s’essayent à dessiner des nuages sur le ciel bleu qui lentement s’installe.
Aux pieds de ces immeubles on habite. En oiseaux, les humains semblent avoir délaissé ces quartiers neufs.
Étourneaux, rouge gorge, corneilles, une pie qui vient me saluer "C’est l’heure !". Quand rien ne permet de compter ce temps qui nous est compté.
Le sentiment de veiller dans la maquette d’un apprenti architecte à qui l’on aurait donné pour règles : pas de lignes arrondies, de courbes mais des cubes et des balcons aux formes étranges. Veiller, se laisser traverser, réchauffer des premiers rayons, emporter dans le sillage de la pie, bercer par le vrombissement encore doux des autos, méditer, somnoler, dessiner...
Être là simplement sur un confetti de monde dans l’apesanteur d’un temps suspendu.
Merci.
Merci.