Jean-François
Sans autre attente que l’émerveillement ma veille du matin du dernier jour de l’année a commencé dans le gris.
Progressivement, en passant par un camaïeu, j’ai discerné les immeubles des Docks comme les touches d’un piano, puis vu apparaître des couleurs de façades, et le grand paysage. Les oiseaux, remplacés ensuite par les voitures constitués un paysage sonore évolutif.
Constamment les jardins ouvriers et leurs épouvantails se précisaient.
Le temps perceptible initialement, devenait fluide à la fin, à mesure que mon heureux ravissement des couleurs et des sons se faisait, à mesure que la lumière rendait ce paysage immuable, vivant et changeant.
Finalement se tenir (Presque !) toujours droit est facile !
Ma veille m’a procuré un profond sentiment de bonheur et d’alacrité.