Guillaume
« À l’aube de mes 49 ans, j’ai veillé. Le soleil était de la partie. Le ciel était clair, le paysage lointain. Que la ville est petite ! La lumière se lève et l’un après l’autre, les bâtiments s’embrasent au loin, un à un. La nature est déjà à l’aurore : les oiseaux s’actionnent alors que les habitants se réveillent à peine. Cet abri me protège mais me révèle un paysage sonore nouveau, que je n’avais pas encore perçu : les sons de la ville et le piaillement des oiseaux. La dualité de ce parc est là : parc urbain, veille de nature… En passant le pied sur la rampe d’accès l’émotion est montée, une réminiscence de tant de souvenirs. Les noms des personnes importantes de ce lieu résonnent apaisé, en phase avec cette nature qui s’écoule. 15 ans après ma rencontre avec Édouard, la boucle est bouclée… »
Guillaume