
Guillaume
À quand remonte la dernière fois que je n’ai eu rien à faire pendant une heure ? Ce n’est pas là un temps passé dans l’attente, dans un questionnement spécifique, ni dans le désarroi de n’avoir rien à soumettre à son attention. Une heure à être là, sans aucune attente. Et ce qui aurait pu être un moment de profond ennui se révèle devenir un tourbillon de pensées, souvenirs passés, anticipations proches ou lointaines, jeux de l’imagination autour des possibles et des impossibles, du pensable et de l’impensable, mais avec un impensé. Une forme d’activité inattendue car sans objectif, sinon de la vivre pour ce qu’elle est. Une veille sur soi-même peut-être ?