Guenièvre
« Je me suis retrouvée enfermée dans une boîte, comme un corridor étroit. Un escape game !
On ne peut pas voir le soleil se lever sur l’horizon : celui-ci est masqué à l’est par le bâtiment de la Maison du Parc. Il s’est élevé là où je ne l’attendais pas : à l’ouest, dans le reflet de la baie vitrée opposée qui ouvre la vue sur Paris.
La ville, c’est beaucoup de lignes. Le soleil semble un disque parfait. Les immeubles sont des boîtes empilées ; à l’intérieur, des gens, qui peut-être, s’éveillent au son de notes de musique.
On peut bouger un peu dans cette boîte suspendue à quelques mètres dans le vide au-dessus des pelouses du parc. On laisse le corps cherche un rythme ; peut-être en écho à celui des Hommes empilés qui se trémoussent devant leur premier bol de café ; ou peut-être un rythme qui nous est propre, veilleurs dans une boîte sans musique.
Penser à veiller sur cette pulsation : sentir les échos, les résonnances, trouver un tempo, une marche pour arpenter l’espace et les autres.
Finalement s’échapper de cette boîte, traverser les lignes et les courber. Les dérouter, direction : là où on ne s’y attendait pas. »
Guenièvre