Frédérique
Au début, j’ai gardé mes yeux rivés sur le rue en bas, comme si je n’arrivais pas à m’extraire du tohu-bohu de la ville.
Et puis, le soleil a rougi à l’horizon, allumant plein de petites braises incandescentes. Je voyais ces petites paillettes rougeoyantes sur les tours de la Défense et sur la butte Montmartre. À ce moment là, j’ai lâché prise, acceptant de faire partie de la ville différemment et acceptant ce moment hors du temps. Je me faisais la réflexion, on parle toujours des couchers de soleil magnifiques à la mer, mais quand a-t-on l’occasion d’assister à un coucher de soleil sur Paris ?
Merci, merci pour cette initiative si poétique qui nous force à appuyer sur le bouton pause pour observer le ballet de la ville.