Florent
« Se tenir au milieu de cet abri de luxe, sur le cadre de LED et devant soi, voir, observer et veiller sur ce cadre de nature et de ville. D’abord une pelouse si verte, traversée parfois par un chien qui devance toujours le promeneur de plusieurs dizaines de mètres. Puis quelques arbres, une vingtaine dont 4 bouleaux, si beaux et si blancs sous leurs feuilles. Les pavillons bagnoletais ensuite, des immeubles et 3 tours derrière les grues. Paris derrière en différente couche de couleurs bleues, sa tour Eiffel et puis sur le dernier tiers, le ciel, pies, moineaux, pigeons. Hormis le mouvement brut du disque sobre, une chance de l’observer ici si sereinement, il m’a fallu du temps pour percevoir enfin que dans ce cadre tout n’était pas figé. Peu de vent, mais assez pour finalement percevoir de très légers mouvements les cimes des arbres. Comme elle m’a semblé paisible cette ville, comme elle a été sage, en paix, sans véhicule visible et sans agressivité. Quelle magie cet abri de bois, a-t-il donc exercé pour que haut soit si tranquille ? Au cinquième tour du parc, le joggeur en blanc a enfin levé les yeux et m’a vu. Savait-il seulement que je veillais bien sur la sérénité de sa séance de sport ? »
Florent