Flaz
C’est comme si le soleil était couché en plein jour. En bas personne ne presse le pas. L’activité, si peu, n’est pas changée. La marche des passant•es dit la douceur de cette journée. Ca ne bouge qu’à l’horizontale, en bas et sur le toits. À plat. Peu. On voit si peut. Toute cette verticalité. Parfois, souvent bétonné. Comme si ces constructions humaines qui abritent la vue lui faisait obstacle, d’une manière à la fois indicible et coupante. À l’ancienne, on dirait des forteresses aux murs d’enceinte démesurés, autour de minuscules puits par lesquels les cours respirent encore.
Où sont passés les oiseaux ? Quelques mouettes esquivent une courbe, me rappellent tout cet air où les signalisations horizontales ne sont pas de mise.
Le soleil n’est pas couché ? On dirait plutôt que quelqu’un a baissé la lumière, progressivement, sans que le reste ne suive. Les clignotements au sommet des tours et la grue, égrainent (on en vient à l’espérer) les secondes qui séparent de la fin d’une simulation bâclée où on aurait oublié ou négligé de faire la place au vivant. Trop compliqué ou hors programme ?