
Clément
Entré dans l’objet-abri, surpris par la forme rectangle de la boîte. De l’extérieur, rapidement, j’attendais une ouverture plus grande vers le parc. Passé cette première impression, le cadre lumineux et l’odeur de bois posent le cadre. Petit à petit, j’entends ma respiration, et je vois à l’horizon les premières lumières de soleil éclairer tout au fond la Défense et le sommet des immeubles de l’autre côté du parc. Je me dis : chouette, un repère temporel. Mais qui finalement me disait que le temps passait, mais aucune idée de à quel rythme. Mon attention n’est captée que par les quelques mouvements devant moi : les oiseaux et les moulins à vent du potager. Quelques coureurs arrivent ensuite, près d’un jardinier, que je pensais être un simple promeneur.
Je prends conscience que je bouge très peu, et que mes allers-retours entre l’Est et l’Ouest sont très peu nombreux. Quelques étirements, toucher le plafond du bout des doigts et je peux me remettre en position, mains dans les poches, mains dans le dos, bras croisés. Mon regard est naturellement à l’intérieur du cadre lumineux qui se reflète. Des arbres, des tournesols, les immeubles, la Défense, le ciel et les nuages qui avancent vers moi. Je me dis que faire des choses pour moi, différentes de ce que je fais, me feraient du bien. Je remarque qu’en m’avançant ou reculant d’un pas, une silhouette cache plus ou moins le cadre lumineux. Je trouve ça marrant.
Une bonne expérience à Saint-Ouen où j’ai étudié 3 ans. Depuis un bel endroit, qui me permet de voir la Défense où je travaille aujourd’hui, que j’ai rejoint depuis le sud de Paris avec la ligne 14.