Témoignages

Année #3

Grand Parc de Saint-Ouen, du 15/12/24 au 15/12/25

Clément

mardi 26 août 2025 à 06 h 59

Entré dans l’objet-abri, sur­pris par la forme rec­tan­gle de la boîte. De l’exté­rieur, rapi­de­ment, j’atten­dais une ouver­ture plus grande vers le parc. Passé cette pre­mière impres­sion, le cadre lumi­neux et l’odeur de bois posent le cadre. Petit à petit, j’entends ma res­pi­ra­tion, et je vois à l’hori­zon les pre­miè­res lumiè­res de soleil éclairer tout au fond la Défense et le sommet des immeu­bles de l’autre côté du parc. Je me dis : chouette, un repère tem­po­rel. Mais qui fina­le­ment me disait que le temps pas­sait, mais aucune idée de à quel rythme. Mon atten­tion n’est captée que par les quel­ques mou­ve­ments devant moi : les oiseaux et les mou­lins à vent du pota­ger. Quelques cou­reurs arri­vent ensuite, près d’un jar­di­nier, que je pen­sais être un simple pro­me­neur.
Je prends cons­cience que je bouge très peu, et que mes allers-retours entre l’Est et l’Ouest sont très peu nom­breux. Quelques étirements, tou­cher le pla­fond du bout des doigts et je peux me remet­tre en posi­tion, mains dans les poches, mains dans le dos, bras croi­sés. Mon regard est natu­rel­le­ment à l’inté­rieur du cadre lumi­neux qui se reflète. Des arbres, des tour­ne­sols, les immeu­bles, la Défense, le ciel et les nuages qui avan­cent vers moi. Je me dis que faire des choses pour moi, dif­fé­ren­tes de ce que je fais, me feraient du bien. Je remar­que qu’en m’avan­çant ou recu­lant d’un pas, une sil­houette cache plus ou moins le cadre lumi­neux. Je trouve ça mar­rant.
Une bonne expé­rience à Saint-Ouen où j’ai étudié 3 ans. Depuis un bel endroit, qui me permet de voir la Défense où je tra­vaille aujourd’hui, que j’ai rejoint depuis le sud de Paris avec la ligne 14.

Partager sur :