Témoignages

Année #3

Grand Parc de Saint-Ouen, du 15/12/24 au 15/12/25

Céline

dimanche 3 août 2025 à 20 h 25

La veille com­mence ! Je ne me suis pas deman­dée com­ment ce serait pour lais­ser toute la place à la décou­verte, au moment pré­sent.
Pas d’appré­hen­sions, j’ai l’habi­tude d’être patiente, d’atten­dre, d’être immo­bi­li­sée, de lais­ser le temps s’écouler.
Pour autant, il y a un sas entre l’exté­rieur et l’abri. L’abri est lui-même un sas entre le parc, plein de vie en ce mois d’août, et le jardin, calme et endormi, à l’excep­tion des oiseaux qui vont et vien­nent.
Le bruit me gêne, je vou­drais être com­plè­te­ment isolée face à ce jardin, véri­ta­ble tableau vivant. C’est assez incongru ce mor­ceau de nature au milieu des immeu­bles et face au brou­haha de la ville.
Veilleur, je ne sais pas, en obser­va­tion, c’est cer­tain. Ce qui est cer­tain, c’est que le jardin vit sa vie sans se sou­cier de l’agi­ta­tion envi­ron­nante.
Veilleuse des immeu­bles ? Peut-être. Avant le cou­cher du soleil, ils sem­blent éteints, inoc­cu­pés.
Après le cou­cher du soleil, l’équilibre bas­cule : le jardin semble s’éteindre et les immeu­bles revi­vre. Pas d’habi­tants, appa­rais­sent fur­ti­ve­ment. Comme un pas­sage de relais, de souf­fle entre le jardin et les immeu­bles. Un nouvel équilibre.
C’est déjà l’heure, je m’en dou­tais…

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