Capucine
Un bouillonnement de questions et en même temps de vides.
La sensation d’être hors du temps et plus ancrée que jamais.
Seule et en contact.
S’extraire de la ville pour l’observer, la contempler, la ressentir, s’y connecter. Les mouvements et les gens qui émergent. Des mouettes ? Une lampe qui s’allume. Elle s’éteint. Un homme à sa fenêtre : fumant. Du particulier, du général. On oscille entre ces états de connexion et déconnexion, de temps présent et d’hors de soi, de solitude et de groupe.
L’impression qu’on a veillé sur moi et qu’on veillera sur cette ville, comme je l’ai fait. Comme si j’appartenais à un nouveau groupe. Faire ensemble, chacun à un moment. Un temps pour soi mais surtout pour les autres et le commun.
La ville : qu’est-ce que c’est ? Souvent je te déteste et pourtant au fond je t’adore.
Le ciel bleu caché par les nuages. Au fond toujours bleu.
Des vides. Des blancs. Le temps qui coule sur les toits parisiens. Cette respiration d’une heure, comme une mise en apnée de ma propre vie.