Témoignages

Année #3

Grand Parc de Saint-Ouen, du 15/12/24 au 15/12/25

Benjamin

dimanche 20 avril 2025 à 06 h 49

Je ne sais tout d’abord plus par quoi com­men­cer comme si l’expé­rience s’était évaporée dans l’abri. L’obser­va­tion vaguant du plus petit au plus grand, de la goutte lais­sée par la pluie de la nuit à la rota­tion de la pla­nète per­met­tant la venu de cette lumière éclairant
Je n’ai a priori aucune croyance divine mais ce que pro­duit l’obser­va­tion d’un pay­sage aussi riche pro­duit un effet de déta­che­ment de l’envi­ron­ne­ment. Je veille, je me vois veiller et la nature veille autant qu’elle veille sur moi. Pour décrire et accen­tuer la richesse de ce pay­sage, on y voit une his­toire entière qui bien que récente ne peut être qu’ima­gi­née. Des liens se font entre l’actuel et le passé. Ce parc cen­tral dans ma vision a l’air d’être né d’une friche indus­trielle tandis qu’en arrière, la Défense est bel et bien actuelle.
Paysage para­doxal et poé­ti­que, j’y vois la vie et la mort, la résis­tance et l’abdi­ca­tion. Si mon champs de vision s’est réduit à celui de l’acti­vité humaine, les cou­ches n’ont à mes yeux pas la même valeur. Sur la gauche, les bureaux d’Alstom, je crois, obser­vant la vie du parc et n’atten­dant que l’exten­sion de lui même ou de l’un de ses voi­sins. Face à moi, le tra­vail humain dans une forme vita­li­sée, les pota­gers. Ces dif­fé­ren­tes cou­ches visuel­les se mêlent pour créer une expé­rience de réel. N’ayant pas la pos­si­bi­lité de finir cette page, j’ai une pensée pour le ragon­din avec qui nous sommes obser­vés.

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