
Benjamin
Je ne sais tout d’abord plus par quoi commencer comme si l’expérience s’était évaporée dans l’abri. L’observation vaguant du plus petit au plus grand, de la goutte laissée par la pluie de la nuit à la rotation de la planète permettant la venu de cette lumière éclairant
Je n’ai a priori aucune croyance divine mais ce que produit l’observation d’un paysage aussi riche produit un effet de détachement de l’environnement. Je veille, je me vois veiller et la nature veille autant qu’elle veille sur moi. Pour décrire et accentuer la richesse de ce paysage, on y voit une histoire entière qui bien que récente ne peut être qu’imaginée. Des liens se font entre l’actuel et le passé. Ce parc central dans ma vision a l’air d’être né d’une friche industrielle tandis qu’en arrière, la Défense est bel et bien actuelle.
Paysage paradoxal et poétique, j’y vois la vie et la mort, la résistance et l’abdication. Si mon champs de vision s’est réduit à celui de l’activité humaine, les couches n’ont à mes yeux pas la même valeur. Sur la gauche, les bureaux d’Alstom, je crois, observant la vie du parc et n’attendant que l’extension de lui même ou de l’un de ses voisins. Face à moi, le travail humain dans une forme vitalisée, les potagers. Ces différentes couches visuelles se mêlent pour créer une expérience de réel. N’ayant pas la possibilité de finir cette page, j’ai une pensée pour le ragondin avec qui nous sommes observés.