
Aurélie
Une tape sur l’épaule me réveilla. "C’est ton tour de garde" dit la veilleuse qui finissait la sienne. Mon esprit endormi se rappela de l’engagement pris pour veiller sur la ville et ses habitant·es. Manteau sur les épaules, je pris mon tour de veille pour perpétuer le cycle.
Ce rêve, je l’ai fait la nuit après l’atelier de préparation.
Le réel a été différent dans le réveil, pas de tape sur l’épaule, mais l’accompagnement, le sentiment de faire perpétuer un cycle, et l’engagement, les mêmes qu’en rêve. J’ai rencontré d’autres habitant·es que des humain·es, ceux·celles qui peuplent les arbres, les jardins, le ciel, les poubelles... de la vie partout à bien y regarder. J’ai rencontré le temps également : je l’ai vu s’écouler aux façades qui se réchauffaient au fur et à mesure de soleil qui s’éveillait. Pourtant, le temps m’a complètement échappé.
C’est une tape, cette fois, sur la porte qui me sortit de ce moment, mi-rêve, mi-réel.
Merci