Arina
C’était ma deuxième veille qui n’avait rien à voir avec la première. Au début je voulais comparer tout. Certes, cette foi-ci le panorama n’était pas aussi spectaculaire comme à la Porte Dorée avec Paris que pour moi. En revanche, j’étais dans la communauté, entourée des habitants du quartier, on ne se sent pas seule.e à l’abri des regards. Tous les sens de la rue, je les entendais parfaitement, ce qui m’a distrait un peu. Durant cette heure, j’avais ce que les psychologues appellent le mind-wondering, le vagabondage de l’esprit. Les pensées qui traversent et qui me percent. Je réfléchissais de tout - de mes exams qui approchent, de l’italien récemment commencé, du mec avec qui j’aimerai passer des nuits, de mes potes...
Et en même temps j’ai senti et j’ai vu la vie vibrante autour de moi. Les deux mondes, ceux des pensées intrinsèques et des impressions extérieures, se mêlent dans un cocktail particulier. Je ne pouvais pas vraiment me détendre, partie car il y avait une dame qui prenait des photos de moi un peu sur toutes les sauces mais c’était quand même sympa comme expérience. Cela nous permet de ralentir, de vivre l’instant présent et de mesurer réellement ce qu’une heure vaut dans le temps de l’univers.
Imaginez, quand vos ancêtres avaient que le soleil comme horloge, ils regardaient attentivement sa position. EN 2025, cela ne se fait presque plus. Alors je vous invite à retrouver cette pratique ancestrale !
Merci !