
Alice
Etonnnant le temps, la lumière, les sons.
Entendre les oiseaux ouvrir le matin, et puis petit à petit, les bruits de la ville les recouvrir. Il y a les grenouilles aussi.
Fenêtre, pas sur cour, mais fenêtre sur Saint-Ouen, fenêtre sur jardin, fenêtre sur immeubles en blanc.
Voir aussi les lumières changer, les fenêtres s’allumer, s’éteindre, les façades s’illuminer un très court instant (le ciel est nuageux).
Pas de vent, pas de mouvement. Mais si en regardant : les oiseaux qui piquent, une fenêtre qui s’ouvre, un habitant qui sort et fait quelques mouvements de bras et génuflexions, un bosquet qui s’agite tout à coup, sans doute abri d’une bagarre de bêtes.
Le bruit des pensées. Elles sont si nombreuses. Merci de leur laisser cet espace, ce temps, cette place.