Alexandre
« Lourde tâche que de veiller sur la ville, sur les villes. Cette quiétude, pourtant, qui nous enveloppe rend la tâche si aisée. Si douce. Le calme règne, tout autour. Quelques lumières nombreuses en fait ! Clignotent tout autour. Elles ne m’annoncent rien, n’indiquent rien, si ce n’est que ce calme n’est que d’apparence. Les secondes s’écoulent et je peux sentir qu’imperceptiblement, la ville sort de sa veille. Les mouvements, l’activité sont croissants. Un nuage s’estompe et voilà, à l’ouest la lune paraît. Au cœur de ce gris matin. Les secondes s’écoulent et je peux sentir qu’imperceptiblement j’entre dans ma veille. Je les sens s’écouler. Je les savoure. Elles donnent du relief, de la saveur au spectacle qui s’offre à ma vue. La ville est belle vue de haut. Chacun de ces bâtiments l’est, vu de haut. La réalité est toute autre. Mais ce matin, je voltige. Rêve. Pense, poèmes. C’est un instant suspendu, somptueux que le soleil me fait l’honneur d’illuminer alors qu’une heure touche à sa fin. Si cette journée était la dernière, je ne l’aurais pas démarré autrement. »
Alexandre