
Adolfo Leon
Veiller, réveiller, bien veillant, la veille, la vieille Terre...
Terre à terre pour veiller...
Dans le cadre des Veilleurs, Veilleuses, je me suis retrouvé enfermé pour veiller, veiller quoi ?
Au fond devant moi, des bâtiments, gris, carrés, immobiles.
Le mouvement qui donne vie au lever du jour c’était le vol, vol des oiseaux, pigeons, hirondelles, moineaux, perroquets d’une couleur vert clair, les pies,... le vil des nuages, vol des avions et le vent constant, les feuilles des arbres, qui volent aussi. Et ce carré de lumière devant moi, le reflet de ce rectangle, pourquoi ce rectangle ?
La seule personne que j’ai aperçue au balcon d’un bâtiment fumait et faisait quelques pas, quelques minutes.
Les couleurs du ciel ont changé.
ENFERMEMENT